Ces attaques sans précédent dirigées contre Bruxelles et basées sur la remise en cause des principes fondateurs de l'élargissement n'ont simplement pas de raison d'être. Le tort n'est pas du côté des Lituaniens mais de leurs dirigeants, qui au fil des années ont exposé les citoyens à une situation de plus en plus critique concernant les prix de la consommation d'énergie. Il est aujourd'hui inacceptable que ces mêmes citoyens, qui continueront à payer la note de gaz plus cher du fait d'un manque notoire d'anticipation du gouvernement, soutiennent la passivité du pouvoir. Il est vrai que la Russie, avec sa politique de "si t'as une bonne gueule tu paierais le gaz moins cher", impose à la Lituanie un prix fort. Mais il revient tout de même aux stratèges du pouvoir d'amoindrir les effets de la hausse du prix de l'énergie. Le sujet des dépendances énergétiques n'est pas nouveau, et cela fait déjà plus d'une décennie qu'il est passé des Low Politics aux High Politics. Le gouvernement n'a absolument pas assumé sa responsabilité, ni vis-à-vis des citoyens ni vis-à-vis de l'Europe, d'honorer cette obligation de "passer à autre chose". Sans me rappeler de chiffres exacts, le gouvernement avait par ailleurs sollicité et obtenu de généreux versements de la part de la Commission Européenne en vue de la satisfaction de ce critère d'adhésion.
jeudi 9 octobre 2008
Chantage, vous avez dit chantage?
Ces attaques sans précédent dirigées contre Bruxelles et basées sur la remise en cause des principes fondateurs de l'élargissement n'ont simplement pas de raison d'être. Le tort n'est pas du côté des Lituaniens mais de leurs dirigeants, qui au fil des années ont exposé les citoyens à une situation de plus en plus critique concernant les prix de la consommation d'énergie. Il est aujourd'hui inacceptable que ces mêmes citoyens, qui continueront à payer la note de gaz plus cher du fait d'un manque notoire d'anticipation du gouvernement, soutiennent la passivité du pouvoir. Il est vrai que la Russie, avec sa politique de "si t'as une bonne gueule tu paierais le gaz moins cher", impose à la Lituanie un prix fort. Mais il revient tout de même aux stratèges du pouvoir d'amoindrir les effets de la hausse du prix de l'énergie. Le sujet des dépendances énergétiques n'est pas nouveau, et cela fait déjà plus d'une décennie qu'il est passé des Low Politics aux High Politics. Le gouvernement n'a absolument pas assumé sa responsabilité, ni vis-à-vis des citoyens ni vis-à-vis de l'Europe, d'honorer cette obligation de "passer à autre chose". Sans me rappeler de chiffres exacts, le gouvernement avait par ailleurs sollicité et obtenu de généreux versements de la part de la Commission Européenne en vue de la satisfaction de ce critère d'adhésion.
lundi 6 octobre 2008
Cul-Cul la Palin...
Alors, quel choix faire? Soutenir l'homme de dialogue, ou bien celui qui court derrière des spectres de terroristes en faisant clinquer ses médailles de guerre? Ces jeunes sont tout à fait conscients du dilemme. Il serait toutefois intéressant de connaître l'opinion d'autres Lituaniens à ce sujet, jeunes comme moins jeunes.
lundi 29 septembre 2008
Rayon de soleil au dessus du CCF.
mercredi 24 septembre 2008
En faut-il peu... pour être heureux?
lundi 22 septembre 2008
Critiquer, OTAN que faire se peut
jeudi 18 septembre 2008
(in)sécurité énergétique
lundi 15 septembre 2008
Al Khobar - Vilnius, et autres contrastes.
La préparation à l'après-Saudi a pris du temps. Lorsqu'on est volontaire international dans l'administration publique, on a assez vite fait d'être oublié par l'institution qui nous a employé. Lors d'un passage en Lituanie en octobre 2006, j'avais laissé un Curriculum Vitae, un peu par hasard, au Centre Culturel Français de Vilnius alors que l'idée de m'y installer ne trottait pas encore dans mon esprit. J'étais en effet en période de congé, j'avais soutenu à Orléans, quelques semaines plus tôt, un rapport de stage concernant la première partie de mon séjour en Arabie. Là-bas, le mois du Ramadan avait déjà commencé, une période relativement difficile pour les étrangers non-musulmans du fait que les restaurants sont fermés en journée jusqu'à l'appel à la prière Maghreb, autrement dit le coucher du soleil. Il est également strictement interdit de s'afficher publiquement en train de consommer quelconque aliment. Pour pallier à la faim, nombre de musulmans prennent un petit déjeuner copieux et mâchent, durant la journée, un bâton de réglisse. La meilleure solution pour moi était simplement de m'absenter durant une partie de ce Ramadan, qui malgré tout est une fête joyeuse au quotidien, rythmée au fil des longues prières qu'il exige des fidèles.
vendredi 12 septembre 2008
d'Eurovision en dérision...
jeudi 11 septembre 2008
La fine équipe du 11
Nous avons en France une relation au comique tout à fait singulière. Citez-moi un comique français qui se soit essayé à la chose politique sans s'être planté... Vous m'épargnerez le cas de Coluche, qui pour s'être planté, s'est planté au premier sens du terme... dans un camion. Triste exemple, malheureusement, que celui d'une personne qui entendait sincèrement briser quelques vieilles conventions.
Dieudonné, dont on oublie peu à peu la carrière d'humoriste (pas par notre faute, ceci dit), qui éprouve un mal dingue à contenir un "antisionisme"- dixit - exacerbé. Il est loin le temps de Cohen et Bokassa joués par les deux acolytes qui alimentent et démentent, alternativement, les rumeurs de reformation du duo comique. Il est loin ce fameux sketch, absolument hilarant, sur l'équipe du 11 septembre dans laquelle l'humoriste dépeint l'organisation des attentats par une bande de bras cassés. C'était pourtant en 2003. En voici la vidéo :
Sur le thème du 11 septembre, d'autres humoristes ont multiplié les pirouettes plus ou moins drôles, je me rappelle par exemple d'une petite phrase de Christophe Alévêque qui vaut ce qu'elle vaut : [A la différence des USA], "nous avons encore toutes nos tours". Décevant de la part d'Alévêque qui nous a habitués à des "subtilités plus subtiles", passez-moi l'expression.
Dans le style Bulldozer de l'humour, ceux qui appellent un chat un chat (reste à savoir si le masculin est pertinent) comme le fait Jean Marie Bigard grâce à la richesse reconnue de sa palette d'expression, sont connus pour faire dans le gros et le gras. Il faut un public pour tout. Vendredi dernier, il a défendu à l'instar de Marion Cotillard la thèse du complot dans les attentats ayant touché le Pentagone en septembre 2001. Mais maintenant on le sait, ce n'est plus un mythe - si tant est que c 'en fût un - Bigard n'a jamais décroché d'Oscar pour quoique ce soit! Trève de plaisanterie.
Soutenir une thèse qui n'a pas été prouvée scientifiquement - alors que la thèse adverse, donnée pour "officielle", ne repose non plus sur quelque preuve matérielle n'a rien de répréhensible. Il y a ceux qui soutiennent la théorie évolutionniste, et d'autres la théorie créationniste. Le débat existe, il est d'ailleurs intéressant. La science tend à montrer qu'une approche est plus valable que l'autre, soit. Ceci dit, lorsque la presse s'insurge contre les propos de Bigard (qui s'exprime sur la chose comme il le fait en humour, cest-à-dire maladroitement à mon sens), elle n'y va pas de main morte et écarte l'idée de la possibilité d'un débat. Le mot qui revient tel un leitmotiv, c'est le dérapage. Le Parisien titrait "Quand Bigard dérape", Nouvelobs quant à lui arbore en titre "Bigard dérape sur les attentats du 11 septembre" et France-Soir (un journal jaune s'il en est) et sa fine équipe de stagiaires Jeun's titrent "Bigard dérape grave".
C'est qu'on a tendance à refuser à quelque non-expert en investigation qu'il vienne s'exprimer librement sur un média. Les arguments qu'il donnait n'étaient certes pas des arguments, mais plutot du concentré de "Des tas d'experts ont dit que", mais ceci ne justifie en rien l'appellation de dérapage. Aller à contre-courant des idées officielles, dans les médias français, est toujours passible d'un jugement donné par le quatrième pouvoir. J'en suis le premier attristé. Toi Bigard qui ne me fais plus rire, tu as eu le mérite de soulever - sans l'avoir fait exprès, toutefois - un des grands vice du journalisme français, à savoir la timide acceptation des idées non conformes.
mercredi 10 septembre 2008
Labas - Bonjour
On assiste à un développement raisonnablement encourageant de pages webs personnelles consacrées à la vie de francophones dans les Pays Baltes et je m'en félicite. Le but n'est pas, bien entendu, de faire de l'ombre à ceux qui existent déjà et dont la qualité du fond et de la forme n'est plus à prouver, mais plutôt de "participer au débat".
Ceux qui s'intéressent aux activités francophones en Lituanie connaissent sans doute le blog de Gilles, ou Gilles lui-même, qui préfigure comme modèle en matière de blogs francophones dans cette région d'Europe. Les billets qu'il rédige quasi quotidiennement rencontrent une audience élevée chez les jeunes étudiants lituaniens francophones. Soyons honnêtes, disons plutôt "les jeunes étudiantes lituaniennes francophones". Pourquoi cette féminisation de la phrase? Tout simplement du fait que la population étudiante s'intéressant à la langue française, en Lituanie, est majoritairement féminine. En témoignent les effectifs dans les groupes d'apprenants au Centre Culturel Français de Vilnius, je suis plutôt bien placé pour évoquer cette donnée.